Aux petits soins pour vos seins

ILS SE DEVELOPPENT, TOUT VA BIEN !

La nature étant bien faite, dès le début de la grossesse, l’afflux hormonal donne du volume aux canaux et aux glandes mammaires afin de les préparer à l’allaitement.

En conséquence, la poitrine s’étoffe, son réseau veineux bleuté devient perceptible, la pigmentation des mamelons peut s’intensifier et une sensation de tension parfois douloureuse apparaît. Rien de plus normal. Normal aussi qu’en fonction du taux d’hormones, l’augmentation du tour de poitrine varie selon les femmes. Légère chez certaines, spectaculaire chez d’autres, elle atteindra son volume maximal quelques jours après l’accouchement, lors de la montée de lait.

Si vous n’allaitez pas, la brusque chute du taux hormonal entraînera une diminution rapide du volume de votre poitrine. Si vous allaitez, le processus sera plus progressif. Quoi qu’il en soit, plus vous tôt vous accorderez à votre buste des soins adaptés, mieux vous en préserverez la fermeté.
 

OFFREZ-LEUR DE NOUVEAUX SOUTIENS

Pour votre bien-être personnel et la santé de votre poitrine, il est plus que souhaitable d’investir dans de nouveaux soutiens gorge dès que vous vous sentez gênée. En moyenne, à la fin de la grossesse, chaque sein se dote en effet de 500g supplémentaire et cette augmentation progressive de volume conduit à prendre environ deux tailles de bonnets en neuf mois.

A chaque trimestre, évaluez donc vos nouvelles mensurations et assurez-vous du concours de bonnets plus profonds et de bretelles plus larges qui maintiennent sans comprimer et que vous pourrez même porter la nuit si vous en ressentez le besoin. Non seulement vous y gagnerez en confort mais aussi en séduction. Formes, couleurs, matières... la lingerie de grossesse n’a désormais rien à envier aux plus belles pièces classiques !
 

MISEZ SUR DES SOINS TONIFIANTS ET APAISANTS

Les seins n’abritent aucun muscle : leur fermeté dépend donc essentiellement de la tonicité de la peau. Or, l’augmentation soudaine de volume menace l’élasticité cutanée autant qu’elle génère un inconfort parfois douloureux. Et si l’application de compresses d’eau fraîche peut soulager les tensions importantes, l’effet ne sera que temporaire et n’aura pas vraiment d’impact sur le relâchement de l’épiderme.

Le meilleur réflexe reste de prendre soin de son buste quotidiennement, dès le début de la grossesse, avec des soins spécifiques qui permettent en un seul geste de stimuler la production des fibres de soutien, d’hydrater en profondeur et d’apaiser l’ultra-réactivité de l’épiderme à la variation de volume.

Attention à toujours opter pour des formules adaptées à la maternité via l’exclusion des ingrédients questionnés (paraben, phtalates, phénoxyethanol, caféine, bisphénols A et S, alcool), et compatibles avec l’allaitement si besoin. Quant au massage, il s’effectue avec délicatesse autour des seins, de l’intérieur vers l’extérieur, en remontant vers le cou. En prévention, ce rituel pourra être couplé avec des soins anti-vergetures... elles aussi favorisées par les modifications hormonales et une brusque distension cutanée.
 

PENSEZ A VOTRE DOS ET A VOS PECTORAUX

Selon les lois de la pesanteur, une poitrine qui s’alourdit a tendance à entraîner le buste vers l’avant. Or, une position voutée va à l’encontre d’une bonne tonicité des pectoraux et fait le lit des douleurs dorsales...

En marge des soins spécifiques, pensez à vous redresser afin d’éviter qu’aux tensions mammaires ne s’ajoutent des tensions au niveau des muscles du cou et du haut du dos. Inutile de se raidir au point de mal respirer : il suffit de s’auto-grandir en poussant le sommet du crâne vers le haut (sans lever le menton) et le sacrum vers le bas.

Pour tonifier les muscles pectoraux qui contribuent à soutenir la poitrine, réservez chaque jour quelques minutes à l’exercice suivant : mains jointe, coudes à hauteur des épaules, serrez les paumes en inspirant, tenez 3 secondes, relâchez en expirant puis recommencez une quinzaine de fois.